Vous avez toujours rêvé de faire un voyage humanitaire, mais sans savoir vers qui vous tourner, ou quelle ONG aider ? Bridgeo est la solution pour vous !
Cette plateforme permet à tout individu d’entrer en contact avec des responsables d’ONG et d’entreprises sociales afin de s’engager pour un volontariat responsable. coChange a rencontré Jérôme Bouthier, le vice-président de Bridgeo, pour lui poser quelques questions :
Quel est le concept ? Comment avez-vous eu l’idée de créer Bridgeo ?
A la base, Sacha, Antoine et moi étions très proche des ONG sur le terrain mais aussi des étudiants notamment dans les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs et donc on s’est dit dans ces grandes écoles il y a des parcours, des expériences terrain qui sont obligatoires donc c’était assez naturel de créer cette plateforme qui met en relation ces étudiants là, avec les ONG à l’international pour qu’ils concrétisent leur diplôme.
On propose aux volontaires de partir dans les missions des ONG sur place. Aujourd’hui Bridgeo n’a pas de mission à l’international, on est en train de developper ça avec des ONG partenaires mais ce n’est pas quelque chose que l’on peut prétendre faire aujourd’hui, on a pas encore les ressources nécessaires pour faire ça.
Comment s’organisent les missions à l’étranger ?
Le volontaire va candidater sur la fiche mission ensuite il va être mis en relation avec l’ONG, ils vont faire un Skype tous les deux et ils vont voir comment ils vont pouvoir travailler ensemble : Combien de temps l’étudiant va rester ? Quelles sont les compétences qu’il peut developper au sein de l’ONG ? etc. Ils voient ensemble comment ils peuvent avancer et améliorer le projet sur le terrain.
Aujourd’hui on a pas du tout la prétention d’imposer le volontaire à l’ONG, ce n’est pas du tout quelque chose qu’on fait et qu’on veut faire.
Qui sont les Bridger ? Quel est leur profil ? Qui peut devenir un Bridger ?
Alors c’est une communication qu’on avait au début, et qu’on a un peu oublié. Notre communauté des Bridger c’est les volontaires qui sont sur le terrain et qui reviennent, c’est-à-dire qu’à partir du moment où la mise en relation fonctionne et que le volontaire part sur le terrain c’est un Bridger. Après, il faut faire attention aussi, dans notre communication avant on avait tendance à confondre un peu ces volontaires là qui vont dans des ONG mais aussi les ambassadeurs.
Le programme ambassadeur c’est aussi quelque chose qu’on essaie de developper avec Bridgeo, c’est-à-dire que si par exemple demain tu décides d’aller en Asie du Sud-Est ou en Amérique du Sud, tu veux pouvoir y aller en tant qu’ambassadeur Bridgeo dans les ONG pour voir comment ils fonctionnent et essayer de créer des partenariats avec ces ONG avec Bridgeo.
Aujourd’hui notre communauté est beaucoup étudiante mais on à des personnes qui ont 30/40 ans qui partent pour des missions un peu plus longues (plus de 6 mois), mais vraiment tout le monde peut être mis en relation via cette plateforme là.
Pourquoi décident-ils de rejoindre l’aventure ? Quels sont les avantages, les intérêts pour eux ?
Il y a plusieurs choses dont le volontaire peut tirer du volontariat à l’international : déjà la découverte, l’inter-culturalité, l’écoute de l’autre et aussi le contexte dans lequel on est, qui est très différent. Ah si tous nos volontaires sont français, ça je précise, et il partent à l’étranger voila c’est l’inter-culturalité, la rencontre et aussi l’investissement. Généralement, ceux qui sont en volontariat à l’étranger découvrent d’autres compétences qui aujourd’hui n’avaient pas forcement lieu d’être ici, en France. Donc ils se découvrent et ils apportent aussi un soutien au développement de l’ONG.
Aujourd’hui l’apport de la plupart des volontaires pour Bridgeo c’est la découverte et on est en train d’évoluer vers un volontariat d’Experts où là ce sera des personnes employées qui sont dans des entreprises qui vont d’avantage faire des volontariats à l’étranger. Mais puisque notre communauté est très jeune aujourd’hui, ils ne peuvent pas prétendre à être spécialiste ou expert dans un domaine, leur volontariat à l’étranger est d’avantage une rencontre et une découverte.
Quelles sont les valeurs que Bridgeo veut transmettre ?
Déjà forcement elles sont très humaines. On est beaucoup, beaucoup dans la rencontre, je ne sais pas si c’est une valeur, mais on est aussi beaucoup dans l’écoute et on essaie toujours de jongler entre les besoins de l’ONG (la qualité etc.) et les attentes du volontaire.
Il y a aussi l’engagement responsable, c’est indispensable.
Il faut qu’il y ai un transfert de compétences à la fois du volontaire vers l’ONG et de l’ONG vers le volontaire, c’est très important pour nous.
Il faut écouter avant d’agir, prendre du recul par rapport au projet, et agir en conséquence.
Quels sont vos projets pour demain ?
La formation des volontaires qui partent, on va faire des sessions d’informations et de formation.
L’offre entreprise qu’on est en train de développer avec notamment la fondation d’entreprise Deloitte qui nous aide sur la création d’une offre entreprise notamment au sein de Deloitte mais aussi sur la qualité de nos ONG sur le terrain.
Et le retour du volontaire, aujourd’hui on a plus d’une centaine de volontaires sur le terrain cet été, ces volontaires là vont revenir, forcement changés, un peu bousculés par ce qu’il s’est passé à l’étranger. Comment on réussi demain, ensemble avec Bridgeo, à intégrer cette expérience internationale dans leur parcours professionnel ?
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