S’il y a une question que tous les voyageurs se posent, c’est celle du pourboire. Doit-on en laisser ? Dans quelles situations ? Combien donner ? Si la tradition du pourboire est répandue partout à travers le monde, il n’existe aucune règle absolue en la matière, les usages étant différents selon les pays. Très souvent conseillé pour gratifier un service agréable, il peut aussi être obligatoire lorsque le service n’est pas inclus dans la note, ou au contraire être très malvenu dans quelques rares pays.
Plusieurs hypothèses sont avancées pour évoquer l’origine du pourboire. Une première explication nous vient d’Angleterre, où un patron de bar aurait eu l’idée au XVIIIème siècle de placer sur le comptoir un pot, avec le message « To Insure Promptness », afin d’inciter les clients désireux de presser le service à donner une petite pièce. D’où le mot anglais « tip », qui désigne un pourboire.
Dans sa version française, le mot « pourboire » correspond tout à fait à l’usage initial. Instauré au XIXème siècle, il consistait littéralement à récompenser un service de qualité par une pièce, sorte de verre offert aux serveurs. Un sens que l’on retrouve en Espagnol (propina), ou en allemand (trinkgeld). En Afrique, on parle plus volontiers de « Bakschich ».
Dans de nombreux pays, le service est déjà inclus dans l’addition. C’est notamment le cas en France, Belgique, Bulgarie ou Norvège. Le pourboire est alors synonyme de réelle satisfaction du client.
Dans certains pays, en raison de la rémunération basse des serveurs, ou de l’absence de prise en compte du service dans la note, le pourboire est obligatoire. C’est le cas au Canada, Mexique, Etats-Unis, Angleterre, Autriche, Ecosse ou Irlande. En tant que touriste il vous sera d’ailleurs régulièrement signifié que le service n’est pas inclus dans l’addition. C’est en général également précisé sur la note.
Dans la grande majorité des pays, il est commun de laisser un pourboire aux serveurs, chauffeurs, guides ou porteurs. Mais le pourboire peut aussi s’appliquer pour de petits services rendus : ouvreurs de théâtre, cireurs de chaussures, personnel hôtelier…
Certains usages s’appliquent également à la manière de laisser le pourboire. En Allemagne, République Tchèque ou Hongrie par exemple, ne laissez pas de monnaie sur la table, mais indiquez la somme que vous souhaitez laisser au serveur.
A contrario, dans de rares pays, le pourboire n’a absolument pas court. Il est rare en Suède et en Australie, inexistant au Danemark, en Islande ou en Corée du Sud. A Singapour il est même déconseillé voire interdit, de même qu’en Chine, et jugé comme insultant au Japon ! A notez que depuis peu aux Etats-Unis, un mouvement rassemble des restaurateurs qui le refuse ouvertement et indiquent aux clients que le service refuse les pourboires.
© Alexandra
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